J’ai loué un appartement à Paris en passant par Airbnb. C’était Flateo qui faisait la conciergerie.
Assommée bien trop en amont de mon séjour de pavés interminables faits de règles et consignes diverses et variées à respecter impérativement, j'arrive à Paris à 18h00, sous presque 30 degrés, un mardi. Très chargée et fatiguée par un long trajet et impatiente d'investir les lieux avant un rendez-vous.
Il fallait récupérer les clefs de ce Airbnb au règlement intérieur un peu stressant en faisant un détour par un commerce, auquel je devais livrer un code servant de passe-droit pour récupérer les précieuses clefs.
Seulement, Maxime m’avait donné le mauvais, de code. Le commerçant est formel « c’est pas le bon ». Puis il se désintéresse évidemment immédiatement de la situation puisqu’il doit probablement être payé au lance-pierre pour effectuer ce service pas forcément passionnant.
C’est donc naturellement que je me tourne vers « mon hôte airbnb ». Espérant réponses et solution. S’en est ensuite suivi un échange très laborieux à l’écrit, ponctué de temps de latence entre chaque réponse fort longs en vue de la situation. Pas moyen de dialoguer par téléphone : ça ne capte apparemment pas, là où se trouve Maxime.
Ensuite, je n’ai compris que grâce au commerçant gérant le commerce, que les clefs n’avaient en fait pas été ramenées par le client précédent. Mais c’était pour Maxime uniquement de la faute de cette personne. Flatteo, service de gestion, d’organisation, de conciergerie, quoi, n’est pas sensé être au courant des oublis des clients, ni s’organiser pour les pallier avant que le client suivant n’arrive.
Donc après deux heures de vagues messages déresponsabilisants et jamais précis, un chauffeur Uber énervé (visiblement Flateo n’avait pas été super précis avec lui non plus. Encore une histoire de lance-pierre), fini par venir me déposer les clefs de l’appart après un petit jeu de piste par téléphone. Bon, je n’ai même pas pu prendre de douche et je devrais être partie pour mon rendez-vous de 20h30, mais pas d’autre choix que d’aller au moins déposer mes bagages, du coup. Mais là surprise : le ménage n’est pas fait. En fait je n’ai même pas de draps ni de serviette propres. Mais encore une fois, ce n’est pas la faute de Flateo.
L’erreur est assez promptement rectifiée, le lendemain matin. Grâce à un homme de ménage très sympathique, mais je suis forcée de déserter les lieux alors que ça ne m’arrangeait pas des masses et que j’avais juste envie de me reposer.
Maxime me dit assez rapidement que je serai remboursée de la première nuit ainsi que des frais de ménage.
(Bon, il vient m’assommer une dernière fois avec une demande de remplissage de questionnaire de satisfaction alors que cette action se situe clairement dans le tout bas de la liste des choses que je pourrais avoir envie de faire, qu’on est au début de mon séjour, qu’il m’en a déjà fait tourner un à remplir entre deux messages de règles à respecter.)
Si les choses s’arrêtaient là :)
Mais non. Maxime, me sentant certainement bouillir, décide de faire quelque chose d’assez inconséquent : me faire du chantage.
Donc le Monsieur me « propose » de ne pas lui mettre de commentaire avec une seule étoile, cela en échange du remboursement qui m’est dû, et qu’il a par ailleurs promis la veille (mais bon, les promesses, vous savez…)
J’apprends ensuite par l’assistance Airbnb que ce Monsieur a été sommé de cesser son chantage, mais on s’inquiète car « on voit qu’il continue en message privé ». Rien ne fait peur à Maxime, on dirait. Il semble intouchable.
Après un bon coup de pression, je suis remboursée par Maxime. Mais surprise ! Un message de la propriétaire des lieux vient m’informer du fait qu’il a prélevé sa somme sur son revenu à elle ! Le spectacle continue :)
Regret : n’avoir pas demandé le remboursement des verres de vin que j’ai engloutis pour me calmer. Regret de n’avoir pas exigé le remboursement de tout mon séjour, en fait. Sur le compte de Flateo, ça va de soi.
Bref, propriétaires, faites-en ce que vous voudrez, mais pour moi Flateo, c’est Zone Interdite :)